08
juin

Jacques Izoard, poète du doute sur soi comme sur l’écriture, mort le 19 juillet 2008 à l’âge de soixante-douze ans, a rendu hommage à L. S. Senghor sous forme d’un poème:

Ode à Senghor

Avec ses nages effilées, ses mutismes,

Senghor respire à même la page.

Il ne dort que d’un oeil

et l’autre fait feu

de tout poème.

M’a dit Senghor sur Meuse

que la bonté est infaillible,

qu’il ne faut pas ignorer

la main tendue

Senghor sur Meuse

et sur tous les fleuves du monde.

Ce poème se trouve dans les Oeuvres complètes de Jacques Izoard. Sous la direction de Gérard Purnelle. Paris, SNELA La Différence, 30 rue Ramponeau, 75020 Paris, 2011. Tome III, Poésies (2000-2008), in « Poèmes-hommages, années 1990 et années 2000″, page 422.

Les autres « poèmes-hommages » sont dédiés à: Jacques Bernimolin, Chedid, Norma Bosquet, Henri Falaise, André Blavier, Alain Bosquet, Claude Michel Cluny, Gaston Compère et Salah Stétié (pages 419-423).

ISBN: 978-2-7291-1959-1.

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