Séminaire Général de Francophonie 2018 (Sorbonne-Université, UPEC, Université de Strasbourg, U. Paris 13, Université Polytechnique Hauts-de-France)
« Quelle histoire littéraire des textes francophones ? »

En écho aux appels à repenser l’histoire littéraire comme discipline et dans une perspective décentrée ou « décoloniale », le Séminaire Général de Francophonie 2018 entend sonder les problèmes épistémologiques, méthodologiques et éthiques d’une histoire mondiale des littératures à partir de la francophonie. À la frontière des discours, les littératures francophones plaident-elles en faveur d’une spatialisation de l’histoire littéraire ? Entre la fameuse question de la modernité à géométrie variable, mais à valeur-étalon unique, et l’aporie du contemporain, comment proposent-elles de dépasser le seul inventaire des formes induisant la case vide et l’émergence ?

Samedi 2 juin 2018, 10h30-12h30, UPEC, Campus Centre, salle i2 213
« Mettre en récit les textures du temps » : histoire littéraire-monde et « esprit de suite » : rencontre avec Patrick Boucheron (Collège de France) et Emmanuel Bouju (Université Rennes 2, IUF).
L’histoire-monde, rassure Patrick Boucheron, s’entend comme mise à l’épreuve de l’histoire « dans sa capacité à mettre en récit les textures du temps – c’est-à-dire, fondamentalement, dans sa dimension littéraire » (« L’entretien du monde », Pour une histoire-monde, PUF, « La vie des idées », 2013, p. 23). L’« esprit de suite » est la dernière des six « valeurs » qu’Emmanuel Bouju attribue au contemporain : celle qui « condense » et « prolonge » les autres, comme possible après du (ou des) post (« Epimodernisme », Fragments d’un discours théorique, éd. Cécile Defaut, 2015).

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